Accueil > Le Parc naturel régional > Un territoire labellisé > Histoire du Parc du Pilat Histoire du Parc du Pilat Le Parc du Pilat est né en 1974, de la prise de conscience des habitants des villes de leur attachement à ce massif du Pilat, aux espaces naturels riches et aux paysages exceptionnels. Une idée qui fait son chemin La première personne à émettre l’idée de créer un Parc dans le Pilat fut M. Claude Berthier, professeur au lycée Claude Fauriel de Saint Etienne, dès 1946. Vingt ans après, c’est le docteur et député Bernard Muller, médecin des hôpitaux de Saint Étienne qui reprenait cette idée. Ils ont su convaincre les habitants du Pilat de la qualité de leur environnement et de la nécessité de la préserver. Depuis la décentralisation, les représentants des habitants et des citadins définissent ensemble le projet de territoire porté par le Parc. L’histoire des Parcs naturels régionaux Français Le 1er mars 1967, dans une société en pleine mutation, les Parcs naturels régionaux voient le jour. Les Parcs jouissent d’une immense liberté. Ils ont toute latitude de tester d’expérimenter et ne s’en privent pas. Les Parcs engagent des expériences pilotes, des projets audacieux, parfois inattendus. Ces actions sont évaluées et réajustées. Elles sont transférées à d’autres territoires. Les Parc naturels régionaux sont les « expérimentateurs » du développement durable. 1967-76 Séduire et convaincre Être Parc dans les années 70, c’est profiter de la vague écologique qui traverse la France, portée par les revendications de mai 68. Mais le concept de Parc ne fait pas l’unanimité. Le Canard enchaîné écrivait : « Créer en 1966 des Parcs naturels en France équivaut à construire une usine marémotrice à l’heure des centrales nucléaires. » Le Parc du Pilat se crée à cette période. Il est le 12ème Parc naturel régional à voir le jour en France. 1977-87 s’affirmer en éco-développeur L’heure n’est plus à la séduction ni au tâtonnement, les Parcs doivent donner des preuves sur le terrain. Le Président Giscard d’Estaing les considère alors comme « des exemples d’harmonisation entre développement économique et préservation de l’environnement ». Désormais, l’Etat n’a plus la mainmise sur les Parcs. Après la décentralisation, l’avis des élus et des populations est davantage pris en compte. 1988-97 consécration juridique Les Parcs reçoivent à la fin des années 80 les outils juridiques qu’ils attendaient. Le décret de 1988 les oblige à réviser leur charte tous les 10 ans. La loi Paysage de 1993 précise leurs 5 missions principales, leur procédure de création, de révision de leur charte et la portée juridique de leur classement. Cet arsenal juridique ne doit pas les empêcher d’innover, leur 5ème mission est claire : l’expérimentation. 1998 – 2007 une autre vie s’invente ici En 2006, une nouvelle loi sur les Parcs naturels régionaux et nationaux est publiée. Désormais, l’Etat est signataire des Chartes de Parc et les Parcs nationaux sont invités à s’inspirer des Parcs naturels régionaux pour travailler avec les collectivités situées en périphérie du coeur de Parc. En 2007, les Parcs ont 40 ans. 45 territoires sont désormais classés Parc naturel régional. A l’heure où le développement durable s’est répandu largement, ils doivent renforcer leur rôle d’expérimentation, tester encore de nouvelles façons de vivre dans leur territoire, autrement et durablement. 2008 – 2017 renforcer le lien urbain/rural En 2017, les Parcs naturels régionaux ont 50 ans. Ils sont désormais 51 et couvrent 15 % du territoire national. La loi biodiversité de 2016 a redonné un nouvel élan aux Parcs naturels régionaux dans un contexte de réorganisation du paysage territorial qui a été accéléré avec la parution de la loi dite NOTRe (Nouvelle Organisation Territoriale de la République). Les Parcs se retrouvent de plus en plus dans un positionnement d’interface entre espaces métropolitains et espaces ruraux/périurbains.