Accueil > Un territoire > Espaces Naturels > Forêts Forêts Près de la moitié du Pilat est couvert de boisements. Ce sont parfois des zones de production, souvent monospécifiques, peu accueillants pour la biodiversité. Mais la plus grande partie des forêts présente un mélange d’arbres, favorable au développement d’une faune et d’une flore spécifiques. Des forêts multiples Les altitudes et les expositions influencent la présence des essences forestières. A basse altitude, les feuillus sont les plus présents : les chênes et les châtaigniers dominent en compagnie parfois de pins sylvestres. A partir de 600m d’altitude, les hêtres font leur apparition, puis peu à peu se mélangent aux sapins et épicéas à partir de 800m. Au delà de 1200m, ne subsistent que les arbres qui résistent aux conditions climatiques d’altitude. Les plantations monospécifiques sont bien présentes dans le Pilat : douglas et épicéas principalement, ils alimentent les scieries locales. Nombreuses sont les espèces de plantes ou animaux qui trouvent dans les forêts des conditions favorables à leur cycle de vie. Quelques espèces de flore forestière Le pavot du pays de Galles, plante des hêtraies L’epipactis du castor, orchidée des forêts alluviales du Rhône, endémique au fleuve Quelques espèces de faune forestière La genette d’Europe, animal à mi-chemin entre le chat et la fouine Le pic noir, le plus grand-pic du Pilat, uniquement forestier Le circaète Jean-le-blanc ou le mangeur de serpents, qui niche dans les hauts arbres des forêts de feuillus diversifiées La salamandre tachetée, qui préfère la fraîcheur des forêts à l’eau stagnante, contrairement à ses cousins grenouilles, tritons et crapauds Exemples de services rendus par les forêts Sylviculture, loisirs, filtration de l’air, fixation du carbone, protection de la ressource en eau, maintien des sols… Les intérêts de la forêt pour l’Homme ne manquent pas. Salamandre tachetée Pavot du Pays de GallesHêtraie du PilatForêt alluviale en bord de RhôneEpipactis du castor, orchidée des forêts alluviales Forêts anciennes Les forêts anciennes sont des espaces boisés qui ont conservé leur vocation forestière depuis au moins le début du XIXe siècle (minimum forestier pour une grande partie du territoire français) ce qui représente une période d’au moins 150 ans. Dans le Pilat il est estimé que 36 % des forêts seraient anciennes. Lorsque la gestion forestière appliquée dans une forêt ancienne a permis la présence d’une diversité d’essences avec en plus le maintien de vieux arbres voire des arbres morts, la diversité biologique est très riche et conduit à qualifier la forêt de « mature ». Pour améliorer le fonctionnement et la biodiversité de la trame verte, il importe d’une part de préserver ces forêts anciennes et matures (elles jouent alors un rôle de réservoirs de biodiversité), et d’autre part de maintenir, en dehors de ces espaces dans les peuplements plus récents ou gérés de façons plus intensive, une trame d’arbres vieux, sénescents et morts (dite « trame de vieux bois ») afin de permettre la connectivité entre ces réservoirs. Les forêts anciennes du Pilat